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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 13:25

A apprendre et savoir dire et jouer. Mets une croix rouge à l’endroit où tu as arrêté d’apprendre

Molière, L’Avare, acte IV, scène 7 : le monologue d’Harpagon

 

Harpagon (Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau.) : Au voleur ! Au voleur ! A l’assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? N’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin… (il se prend lui-même le bras.) Ah ! C’est moi. Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! On m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde : sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait, je n’en puis plus ; je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui l’a pris? Euh ? Que dites-vous ? Ce n’est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps que je parlois à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute la maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ! De quoi est-ce qu’on parle là ? De celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on m’en dise. N’est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part sans doute au vol que l’on m’a fait. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après.

Des interprétations, mais tu peux bien entendu l'interpréter à ta façon:

 

 

 


 

L'Avare est une comédie de Molière, créée en 1668. C'est une comédie en cinq actes, en prose.

(source Vikidia, l'encyclopédie des enfants)

Les personnages principaux

  • Harpagon est le personnage principal, un avare qui préfère son argent à ses enfants. Il en a deux, Cléante et Élise, pour qui il veut arranger des mariages pour gagner de l'argent. Lui veut épouser Mariane, une jeune fille sans fortune vivant avec sa mère.
  • Élise est la fille d'Harpagon. Elle aime Valère, mais son père veut la forcer à se marier à Anselme.
  • Cléante est le fils d'Harpagon. Il aime Mariane, qui est promise à son père. Celui-ci veut l'obliger à épouser une veuve riche qui a une grosse dot.
  • Valère aime Élise et se fait passer pour un serviteur d'Harpagon, pour gagner sa confiance et lui demander la main de sa fille.
  • Mariane aime Cléante, mais doit se marier avec le père de ce dernier.
  • Anselme est en fait le père de Valère et Mariane, mais ils ne le savent pas au début de la pièce ; ils ne savent même pas qu'ils sont frère et sœur.

L'intrigue

Harpagon est un vieil avare qui a prévu un plan pour gagner et économiser de l'argent en mariant ses deux enfants à des personnes riches et en organisant son mariage et celui de ses enfants le même jour.

Malheureusement pour lui, Cléante, son fils, veut épouser Mariane, la jeune fille que son père veut pour lui-même. De son côté, Élise aime Valère et ne veut pas épouser un homme qu'elle ne connaît pas.

De plus, Mariane aime réciproquement Cléante et ne veut pas se marier à Harpagon.

Les enfants d'Harpagon cherchent des solutions pour épouser les personnes qu'elles aiment, solutions trouvées dès qu'ils rencontreront Anselme, l'homme qu'Élise doit épouser, car ils comprendront alors qu'il est en fait le père de Valère et de Mariane et qu'il est prêt à payer les deux mariages pour le bonheur de ses enfants, et à la joie d'Harpagon.

Au moment de l'extrait un affreux malheur vient lui faire oublier tous ses projets. Il s’aperçoit qu’on lui a volé sa cassette qu’il tenait enfouie dans son jardin et qui contenait dix mille écus. Son désespoir est au comble. Il accourt, sans chapeau, et s’écrie : « Au voleur ! au voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, je suis perdu, je suis assassiné ! on m’a coupé la gorge : on m’a dérobé mon argent. »

 

 

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commentaires

N
Hola
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T
sHa KeL pLéSiR !
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N
Té bonne wallah
N
Sah kel plézir
N
Sah kel plézir !
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M
????
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